Nicolas Sarkozy est venu installer Christian Lambert, nouveau préfet de Seine-Saint-Denis. Par ce geste, il prétend vouloir reprendre en main le dossier de la sécurité...
Malheureusement dans ce département, l’autorité de l’Etat n’a d’égale que la stabilité de son représentant. Alors que tous les élus locaux réclament stabilité et constance de la part de leurs interlocuteurs, Christian Lambert est le septième préfet en seulement dix ans ! Et le troisième depuis 2007…
Qui peut penser que face à la recrudescence de la délinquance et à la baisse des effectifs policiers, l'urgence soit de changer un préfet en place depuis seulement 15 mois ?
Chacun sait bien que c’est la politique en matière de sécurité qu’il faut réorienter. C’est déjà ce qu’affirmait en 2006, le préfet Cordet qui avait pour cela été muté par Nicolas Sarkozy. C’est aussi ce que le préfet Meddah vient de rappeler devant l'ensemble des élus du département, estimant que l’Etat n’avait en Seine St Denis « ni moyens ni méthode globale ».
Ce dont la Seine-Saint-Denis a besoin, ce n’est pas d’un proche du Chef de l’Etat, qui va continuer la politique d’abandon et de relégation qui est la sienne. Ce dont la Seine-Saint-Denis a besoin, c’est d’une politique dotée de moyens suffisants, menée avec constance dans le temps en s’appuyant sur les élus locaux qui sont les meilleurs connaisseurs de sa réalité.
Malheureusement dans ce département, l’autorité de l’Etat n’a d’égale que la stabilité de son représentant. Alors que tous les élus locaux réclament stabilité et constance de la part de leurs interlocuteurs, Christian Lambert est le septième préfet en seulement dix ans ! Et le troisième depuis 2007…
Qui peut penser que face à la recrudescence de la délinquance et à la baisse des effectifs policiers, l'urgence soit de changer un préfet en place depuis seulement 15 mois ?
Chacun sait bien que c’est la politique en matière de sécurité qu’il faut réorienter. C’est déjà ce qu’affirmait en 2006, le préfet Cordet qui avait pour cela été muté par Nicolas Sarkozy. C’est aussi ce que le préfet Meddah vient de rappeler devant l'ensemble des élus du département, estimant que l’Etat n’avait en Seine St Denis « ni moyens ni méthode globale ».
Ce dont la Seine-Saint-Denis a besoin, ce n’est pas d’un proche du Chef de l’Etat, qui va continuer la politique d’abandon et de relégation qui est la sienne. Ce dont la Seine-Saint-Denis a besoin, c’est d’une politique dotée de moyens suffisants, menée avec constance dans le temps en s’appuyant sur les élus locaux qui sont les meilleurs connaisseurs de sa réalité.
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