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Albert Likuvalu

mardi 13 avril 2010

France Telecom

Le Parquet de Paris va lancer une information judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" après 35 suicides de salariés chez France Télécom en 2008 et 2009. Aujourd'hui la réalité du travail, pour des millions de salariés, est le travail sous tension. Cette information judiciaire est l’occasion d’une prise de conscience générale de l’impact de l’organisation du travail sur la santé, notamment mentale, des travailleurs.

Lorsque 35 personnes se donnent la mort dans une entreprise, pour des raisons tenant à leur emploi, il est normal que la puissance publique s’interroge sur les techniques de management mises en place dans cette entreprise. Mais, le problème dépasse le seul cadre de France Télécom. Cette situation est exemplaire de l’accroissement inacceptable de la souffrance psychique de nombreux salariés.

Le Parti socialiste dénonce la course effrénée vers le « travailler plus pour gagner plus » et défend une autre conception du travail, le « travailler mieux pour vivre mieux ». Pour cela, il est impératif de lutter contre tous les types d'organisation du travail basés sur le stress.

Le Parti socialiste a fait des propositions pour en finir avec les techniques agressives de management. Il propose le renforcement du rôle du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), notamment en lui assurant une plus grande indépendance vis-à-vis de l’employeur, et également un renforcement des missions et des moyens de la médecine du travail, avec la création de structures régionales paritaires de santé au travail.

Il est impératif d’assurer une meilleure prévention des risques psychosociaux par un renforcement du droit d’expression des salariés, avec l’institutionnalisation d’un questionnaire sur les conditions de travail qui leur serait adressé, par la mise en place d’un mécanisme de contrôle et de transparence des objectifs irréalisables et par le renforcement des corps de contrôle avec l’allocation de moyens supplémentaires, notamment à l’inspection du travail, pour permettre à ces différents corps de mener à bien leur mission.

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