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Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue sur mon nouveau blog. Vous y trouverez des informations fiables, rapides et précises sur le travail que je mène à l'Assemblée nationale mais aussi à Wallis et Futuna.

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Albert Likuvalu

lundi 21 juillet 2008

Pour des actions prioritaires...

Je ne cesserai d’interpeller l’Etat sur le retard flagrant que rencontrent nos collectivités et nos
problématiques récurrentes liées à l’insularité et parfois à la double insularité. Wallis et Futuna,
souffre plus que tout autre, de son isolement et de son éloignement de la métropole et paradoxalement de son environnement régional proche. Au début du mois de mai 2008, j’ai rencontré le Directeur Général de l’Institut d’Emission d’Outre-Mer (IEOM) en visite officielle dans ma collectivité et nous avons eu l’occasion d’échanger des problèmes de développement économique, notamment sur l’absence d’un observatoire des prix et des revenus ainsi que sur des instruments financiers adéquats pour soutenir les projets et accompagner les différents acteurs économiques de Wallis et Futuna, et en particulier sur le plan bancaire : la collectivité de Wallis et Futuna n’a qu’une seule banque, la banque de Wallis et Futuna (BWF), filiale de la BNP Paribas et qui est basée sur l’île de Wallis.
L’ouverture hebdomadaire chaotique et très aléatoire de son guichet à Futuna rend la vie des futuniens pénible et inéquitable face à ce service bancaire. Il conviendrait de pallier cette défaillance, par l’amélioration de l’existant, en ouvrant quotidiennement le guichet de Futuna et par l’installation d’un distributeur automatique de billets (DAB) à Sigave ou d'une ligne "ALLÔ SOLDE". Aussi, la demande des élus de la collectivité sur la venue et l’implantation d’un deuxième opérateur financier est toujours d’actualité. Sur ce dernier point, des démarches avaient été engagées auparavant mais sans succès. C'est en ce sens que je rencontrais
mardi 1 0 juin 2008 M. ARACIL, directeur général de la BNP de Nouvelle Calédonie. Il convient également d'exploiter la piste d'un autre organisme financier pour soutenir les projets en suspens et pallier à la frilosité de la BNP.
Sur le plan du soutien aux investissements : l’IEOM, l’Agence Française de Développement (AFD) et la BWF ont fait le choix délibéré de ne pas apporter leur concours à favoriser les emprunts bancaires des particuliers et des entreprises, prétextant des choix de rentabilité mais
également des critères de solvabilité. Les répercussions à cet immobilisme sont catastrophiques. Des entreprises de BTP ferment tour à tour et des emplois sont supprimés. Le secteur public détient près de 68% des emplois sur la collectivité contre 32% pour le secteur privé. Le
développement économique n’est pas amorcé et le chômage va en s’accentuant. Plus de 200 jeunes sortent chaque année du système scolaire et ont des difficultés à trouver du travail sur place et préfèrent s’expatrier en Nouvelle Calédonie voire en métropole. La logique de développement durable doit permettre à la collectivité d’organiser son avenir en créant des emplois dans les secteurs économiques susceptibles de connaître dans les années à venir une progression réelle et prometteuse. C’est dans ce sens, que la collectivité a créé depuis 2002 la chambre interprofessionnelle et qui a permis de fédérer pour la première fois, les représentants des divers métiers de Wallis et Futuna. Seul dispositif territorial existant en matière d’aide financière à l’investissement, le code territorial des investissements (CTI) ne peut à lui seul accompagner les entreprises wallisiennes et futuniennes et favoriser un développement fortement créateur d’emplois. En effet, le budget territorial ne dispose pas des moyens financiers suffisants pour intervenir dans le financement des projets d’entreprises locaux. En effet, le budget territorial ne dispose pas des moyens financiers suffisants pour intervenir dans le
financement des projets d’entreprises locaux.
Pour mémoire, le code territorial des investissements dispose en moyenne d’une enveloppe budgétaire de 125 700 euros (éq 15 millions XPF) par an. A l’heure du bilan de la première année d’exercice du président de la République, j'ai encore une fois interpellé le secrétaire d'Etat à l'outre mer le 14 mai 2008 et à travers lui les engagements de son programme pour l’outre-mer français et qui portent sur : le développement économique et de l'emploi - la mise en place
d’une réelle égalité des chances - le renforcement de la sécurité quotidienne de nos compatriotes. Force est de constater et de toute évidence, que les objectifs ambitieux de ce programme du président de la République ne concernent toujours pas la collectivité de îles Wallis et Futuna et c’est fort regrettable. J’ai également des craintes au niveau du dispositif d’aides de la loi programme pour l’outre-mer en préparation dont les secteurs éligibles et qui concernent difficilement Wallis et Futuna risquent fort de marginaliser davantage notre collectivité.
Wallis et Futuna a besoin des mesures économiques nouvelles afin d’impulser une croissance car comme vous le savez ma collectivité est dépendante de la commande publique et que l’évaluation, pour la première fois, de notre produit intérieur brut (PIB) à 1 0 000 euros (1 .1 93.31 7 XPF) par habitant, ne doit cacher la dure réalité, qu’il est essentiellement constitué par les transferts de fonds publics et européens. Comme j’ai eu l’occasion de le dire dans l'enceinte de
l'Assemblée nationale, l’actuel contrat de développement 2007-2011 , doit permettre aux entreprises locales de pouvoir bénéficier pleinement des commandes et des crédits, sans discontinuer.
Préparons ensemble un avenir meilleur pour nos enfants !
Mon engagement politique, servir l'intérêt général !

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